Mémoires d'un partisan arménien

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Le livre de référence pour tout savoir des fédaïs arméniens, ces légendaires combattants révolutionnaires de la fin du XIXe et du début du XXe siècle, organisés en groupes d’autodéfense dans l’Empire ottoman. Ferment d’une force armée, ils incarneront l’âme de la résistance et du mouvement de libération nationale qui culminera en 1918 avec l’instauration de la République d’Arménie, dont l’Arménie actuelle est l’héritière.

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Un souffle épique parcourt le récit de Rouben (1882-1951), jeune révolutionnaire parachuté par la Fédération Révolutionnaire Arménienne (F.R.A.) dans l’enfer de la région de Mouch, dans les marches orientales de l’Empire ottoman, en 1903. Il y règne l’arbitraire du pouvoir exercé par des fonctionnaires corrompus et des bataillons de gendarmes appuyés par des auxiliaires hamidiés de sinistre réputation, en prise avec des chefs tribaux et féodaux kurdes, empêtrés dans des luttes intestines. Et presque tous s’acharnent pour chasser les Arméniens de leurs terres ancestrales alors que déferle un flot de migrants musulmans.

Dans cet imbroglio, Rouben a pour double mission impossible de mener la révolution sociale et la résistance armée. Il possède les meilleurs atouts : humilité, bravoure, autorité, culture et surtout, talents de stratège. Lui et ses partisans, les fédaïs, relèvent le défi. Mais dupés par les fausses promesses de « Liberté, Égalité, Fraternité » de la Constitution de 1908, cheval de Troie instrumentalisé par le mouvement révolutionnaire des Jeunes-Turcs, allié de la F.R.A., les Arméniens exigent des fédaïs, vénérés dans la tourmente et à présent indésirables dans la paix, d’abandonner les armes… peu avant le coup de grâce, le génocide de 1915. L’Arménie ottomane est anéantie en l’espace de quelques mois.

Rouben plonge le lecteur au cœur de combats frénétiques menés par une génération de héros « comme l’Histoire n’en reverra plus ». Entrés dans la légende de leur vivant, ils le sont aussi à un siècle de distance par un texte aux accents homériques et aux fulgurances saisissantes.

Doué d’une mémoire prodigieuse, rédacteur compulsif, Rouben a publié ses mémoires fleuves en huit tomes, à partir de 1951. Cette fervente traduction condensée d’un texte truculent, gorgé de particularismes, réalisée par son fils, Waïk Ter Minassian, relève de l’exploit éditorial.

Sa réédition était un devoir.

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