Eugène Lanti, rencontre avec un citoyen du monde

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Eugène Lanti, fervent adepte de l’espéranto, n’a écrit que dans cette langue inventée. Il a fallu attendre la traduction de ses principaux écrits par Georges Montaigu, vieux moine érudit passionné de langues, pour retracer sa vie dans cette biographie critique.

Si les grandes utopies politiques et économiques de l’époque ont pu décevoir, celle d’un monde sans nationalismes, nations, guerres et barrières de langue, reste d’une brûlante actualité. L’expérience des générations passées à travers la vie de Lanti se lit comme un roman d’aventure, un livre d’histoire, un guide pour le militant ou le simple terrien rêvant de devenir un « citoyen du monde » comme le prône Sat-Amikaro…

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Ce qui saute aux yeux du lecteur d’Eugène Lanti (1879-1947), apôtre de l'espéranto et socialiste au penchant libertaire affirmé, c’est curieusement la part consacrée à son enfance religieuse. Au lendemain de  « l’orage » de Valognes et de la lecture de Renan, à l'âge de dix-sept ans, il a définitivement envoyé aux oubliettes le catholicisme, rattaché désormais aux trois « monstres » dont il entend libérer l’humanité : la religion, l’armée et l’État, qui sont les trois boucliers protecteurs du mal absolu, le nationalisme !

Pourquoi Georges Montaigu, moine de son état, et auteur de cette biographie-traduction, peut-il se passionner pour un personnage
apparemment très éloigné de lui ? Ce qu'il admire le plus chez lui, ce ne sont pas ses idées, mais « le maître à penser,
l'extraordinaire pédagogue qu’aucun sujet n’effraye. Tout sujet abordé par lui, vous revient plus clair, plus lumineux : il vous dégage des coins de ciel bleu. Je l’appelle, l’instituteur de la classe ouvrière. Et c’est là que se dévoile son côté monacal : il vit son travail comme une vocation. Et cette vocation, il la voit chez les autres, au point parfois d’en oublier le réel. »

Lanti n'a cessé de chercher durant toute sa vie la solution aux malheurs de l'humanité. Ses contemporains mettront à profit ses multiples expériences de militant, de grand reporter et de penseur. Si sa foi dans le christianisme, l'anarchisme, le socialisme et le communisme a chancelé, celle en l'espéranto et en l'a-nationalisme est restée inébranlable.
De tous ses questionnements, il ressort une fulgurance géniale : « Le monde est un chaos et la tâche de l’homme est d’y mettre de l’ordre ».